Pulpe accélérateur de projets
13 septembre 2021
La société coopérative de mareyage Filière pêche La Rochelle a bénéficié pour la deuxième fois des services d’une étudiante rochelaise, dans le cadre d’un stage PULPE. Sa mission : étudier les possibilités de conditionnement du poisson en barquette.
« Les modes de consommation du poisson ont beaucoup évolué ces dernières années et encore plus pendant les dernières périodes de confinement », constate Pascal Bouillaud, le directeur de la Filière pêche La rochelle, entreprise coopérative de mareyage qui fédère l’ensemble des professionnels du port (pêcheurs, mareyeurs, entreprises de services, mais aussi collectivités territoriales, institutionnels, etc.) et assure des prestations de services (filetage, découpe, transformation et le conditionnement) pour le réseau des premiers acheteurs de la criée. « Les opérateurs qui achètent en criée ainsi que la grande distribution demandent de plus en plus de produits en barquette. »
Benchmark, essais technologiques, analyses de DLC…
Pour répondre à cette forte demande, Filière pêche a souhaité mener une étude approfondie sur les possibilités de mise en barquette des poissons débarqués localement. Étude pour laquelle elle a fait appel, avec le soutien de PULPE, à Tiffaine Sauts, étudiante en Master de Biotechnologies mention biochimie à l’Université de La Rochelle.
« Nous lui avons demandé d’effectuer un benchmark des produits proposés en barquette, de recueillir les attentes des entreprises locales pour la mise en place d’une activité de conditionnement de poisson pré-emballé, d’étudier les modes de conditionnement les plus vertueux sur un plan environnemental, de réaliser des essais technologiques et déterminer les durées de vie des produits. Elle a également effectué des tests sur des poissons, des moules, des bigorneaux, etc. »
Création d’un nouvel atelier de conditionnement
Sa mission de trois mois est aujourd’hui terminée et s’est révélée concluante. « Nous allons présenter un dossier aux élus du Conseil syndical du port de pêche et aux associés de la SCIC pour créer un atelier de mise en barquettes. Cette nouvelle unité permettrait de créer 2 ou 3 emplois », assure Pascal Bouillaud.
« C’est la 2e fois que nous faisions appel à PULPE. Le travail accompli par Tiffaine Sauts est tout à fait bénéfique. Elle s’est montrée très impliquée. Pour compléter ses travaux, nous avions également sollicité l’expertise du Critt agro-alimentaire, et le binôme a parfaitement fonctionné. Bref, nous avons réuni tous les éléments pour mener une étude sérieuse », se félicite le directeur. Reste maintenant à convaincre les élus du Conseil syndical et les associés de la SCIC.